Pas un « témoignage » mais une vision remontée lors d’une discussion au sein du Collectif de Zeko sur la « difficulté à changer » en prenant l’exemple des freins à l’adoption de la voiture électrique. Après quelques échanges, la question s’est vite orienté vers « La difficulté à changer est-elle liée à la destination ou au simple fait de changer ? », dit autrement : « Le frein au changement est-il dans notre peur de s’éloigner de nos habitudes/rites/coutumes ou réellement lié à une analyse objective de l’effort et de la perte/gain associés à ce changement ? ».
Et sans entrer dans tous les débats, juste une illustration partant d’une hypothèse « Et si le monde avait fait initialement le choix de la voiture électrique au début du 20ème siècle ? ». C’est évidemment en contradiction avec ce que nous apprend l’histoire mais pas non plus totalement impossible car il y a bien eu à un moment les deux technologies en parallèle…
Sur la base de cette hypothèse, nous serions alors toutes et tous nés dans un monde où la voiture électrique serait la norme.
Imaginons, alors que pour une
raison écologique/climatique/économique, nos dirigeants annoncent au monde la
nécessité d’abandonner cette technologie du Véhicule Electrique pour aller vers
le moteur à explosion, un concept abandonné depuis plus d’un siècle dans notre
hypothèse.
Imaginons, dans la foulée un
expert technique expliquant à un journaliste que le futur véhicule thermique avec
son moteur à explosion c’est :
-
Un véhicule bruyant,
-
Un véhicule rejetant des gaz appelés gaz
d’échappement qui vont polluer nos lieux de vie,
-
Un véhicule où le moteur de durée de vie plus
courte nécessite des maintenances jusqu’alors inconnues,
-
Un véhicule impossible à recharger sur son lieu
de stationnement et qu’il faudra recharger dans des nouveaux lieux appelés
« station service »,
- Un véhicule dont l’autonomie sera de 800 km ce
qui est bien mais finalement assez proche de ce que l’électrique offre depuis quelques
années,
- Un moteur qui fonctionne avec un combustible assez mal répartie sur terre (des puits de pétrole).
Imaginez alors la levée de bouclier devant l’abandon de votre véhicule électrique au profit de ce véhicule thermique. Beaucoup d’entre nous serions plus que frileux devant ce changement…non ? Comme quoi, plus que les avantages de l’endroit où nous allons (vers une nouvelle habitude), ce qui nous freine…c’est d’abord l’habitude, la peur et l’idée même de changer.
Ainsi, après avoir « imaginé », essayez juste de changer des choses simples (comme d’appliquer la « Moins Dix Attitude ») et découvrez que ce changement peut vous apporter de multiples bénéfices directs (gain économique,…) ou indirects (sérénité,…).
Le plus dur c’est de se mettre en
route…changer n’est pas une peine, c’est très souvent un plaisir.